Orphée et Eurydice

Voilà une dissertation que je dois rendre pour demain. Je suis très nul en écriture, et j'ai beaucoup galéré pour écrire ce mythe.

Si vous avez des suggestions, je suis preneur ! De toute façon, je veux une bonne note. x)

Citation :

Orphée et Eurydice

Orphée Breizh est un jeune homme de vingt-quatre ans. Il est le lointain descendant du Roi Œagre de Thrace, et de la muse Calliope. Vivant dans la banlieue de Paris, c’est un garçon qui est très connu des parisiennes pour son talent musical inné. Grand charmeur, ce virtuose séduit toutes les femmes grâce à son ukulélé, son instrument de prédilection.

Orphée avait pour habitude de se rendre dans le métro, tous les mercredis matins, afin d’y jouer de la musique pour gagner sa vie. Cependant, lors d’un jour d’hiver, il croisa une jeune femme dans la rue. Ses yeux étaient verts, et ses cheveux bruns. Le jeune homme était tombé amoureux de cette créature, et voulant la garder auprès de lui pour toujours, il n’hésita pas à l’interpeler, afin de lui jouer de l’ukulélé. La jeune femme fut alors hypnotisée par les sonorités de l’instrument. Car elle ne réagissait pas lorsqu’Orphée lui serra la main afin de la faire monter dans le véhicule.

Les deux jeunes gens sortirent de la station, et après quelques minutes de marches, ils arrivèrent en face d’un immeuble haussmannien. Orphée ouvra le grand portail de l’entré, puis entra dans la cour de la demeure, en compagnie de la jeune femme.

Lorsque le virtuose monta l’escalier, le doberman du voisin surgit de nulle part, fonçant droit vers la femme. Le chien en a profité pour laisser une jolie marque de crocs sur la jambe de la conquise ; de toute évidence, elle ne pouvait se défendre, car elle était envoutée. L’homme négligea l’incident qui venait de se produire. Mais soudain, la jeune demoiselle, le teint pâle et le front en sueurs, fut prise de convulsions. Elle s’évanouit, sous les yeux d’Orphée, qui l’a transporta aussitôt à l’hôpital.

C’est sous une pluie battante qu’Orphée arriva aux urgences les plus proches. Il confia sa tendre victime aux bons soins du médecin, qui après l’avoir ausculté, l’a plaça en salle de réanimation.

Ainsi, le protagoniste dû attendre une journée entière à l’accueil, avant de connaître la cause de son malaise. Selon le docteur, la femme serait atteinte du syndrome de Van Krohmoysies, une maladie rare et malheureusement incurable, rendant le cœur et le cerveau défaillants jusqu’à la mort...

Néanmoins, le traitement administré à la femme l’a permis de se remettre de l’ensemble de ses symptômes, même si l’infection était toujours présente... De plus, le docteur autorisa à Orphée de prendre la malade avec lui, afin de la conduire dans la salle des examens, où elle pourra se faire examiner le cerveau. Cependant, il imposa au jeune virtuose de ne pas regarder le visage de la femme. Car il est possible qu’elle reconnaisse le visage du jeune, et qu’elle fasse une crise qui aurait des conséquences graves sur elles.

Orphée prit connaissance de l’ordre du médecin, et sortit de la chambre, en tenant la malade. C’est alors qu’une discussion s’engagea.

« Dis… Comment t’appelles-tu ? dit Orphée
— Eurydice. Et toi ? Quel est ton nom ?
— C’est un joli prénom que tu as, Eurydice... Moi, je m’appelle Orphée.
— Ca me dit… quelque chose. Dis, tu ne veux pas tourner ton visage ? Juste pour que je sache si je te connais ?
— Non. Je suis désolé.
— En fait… Pourquoi tu me tiens la main ?
— Je dois te mener à la salle d’examens, pour qu’on te fasse des tests.
— Très bien… »

Lorsque la discussion se termina, le silence domina le couloir de l’hôpital. Orphée était très perturbé par le calme d’Eurydice. D’autant plus qu’il était rempli de tentation, car il repensa au visage, aux cheveux bruns, et aux yeux verts de sa conquise. Voulant absolument voir la physionomie d’Eurydice, le jeune homme se retourna brusquement, conscient de l’erreur qu’il venait de commettre.

« C’est… C’est toi qui m’a mis dans ce pétrin ? dit Eurydice, en pleures
— Oui, et j’en suis désolé. Je… je t’aime, Eurydice.
— Je… Moi... Je… j’ai mal ! »

En tombant dans les bras d’Orphée, Eurydice fit un petit sourire, puis rougit. Elle s’était envolée, devant l’entrée de la salle d’examens, envoutée par le romantisme de l’homme.

Et plongé dans une grande dépression, Orphée se suicida chez lui, seul, son ukulélé à la main…

Une dissertation? Tu veux dire une rédaction^^ On vous fait pas faire de dissert au collège, même au lycée, on est de moins en moins enclin à vous l'apprendre car c'est un exercice de démonstration assez compliqué.

Donc, ta rédaction ou ton "écriture d'invention". Perso, je n'aime pas critiquer les oeuvres des autres mais déjà, ton perso principal: il est d'origine grec ou breton? Peut-être donnera tu une meilleure aura à ton perso en lui choisissant un nom à signification grec. Enfin, il ne meurt pas suicidé.

Il est tué soit par les ménades soit par un soulèvement populaire (mais, cette version est plus politique...).

Enfin, concernant l'expression, ça va. Tu aurait pu ajouter une plus grande musicalité dans tes mots pour lier cela à la musicalité du ukulélé. Mais, je pense pas que l'on doit attendre cela d'un collégien^^

Georges de Saint-Auteuil a écrit:

Une dissertation? Tu veux dire une rédaction^^ On vous fait pas faire de dissert au collège, même au lycée, on est de moins en moins enclin à vous l'apprendre car c'est un exercice de démonstration assez compliqué.

Donc, ta rédaction ou ton "écriture d'invention". Perso, je n'aime pas critiquer les oeuvres des autres mais déjà, ton perso principal: il est d'origine grec ou breton? Peut-être donnera tu une meilleure aura à ton perso en lui choisissant un nom à signification grec. Enfin, il ne meurt pas suicidé.

Il est tué soit par les ménades soit par un soulèvement populaire (mais, cette version est plus politique...).

Enfin, concernant l'expression, ça va. Tu aurait pu ajouter une plus grande musicalité dans tes mots pour lier cela à la musicalité du ukulélé. Mais, je pense pas que l'on doit attendre cela d'un collégien^^

Le sujet étant d'adapter le mythe au contexte géographique d'aujourd'hui, le personnage est donc parisien et d'origine bretonne. Mais il est le lointain descendant du roi OEagre et de Calliope. Notez qu'Orphée Breizh, c'est un jeu de mots (oui oui, « Or Febreze »).

Pour ce qui est du suicide, c'est pour accentuer le fait qu'Orphée est vraiment dépressif lorsque Eurydice meurt. De plus, raconter le fait qu'Orphée fréquente des hommes, et qu'il se fait ensuite tabasser pas des femmes, ce serait trop long. En sachant que notre professeure veut qu'on adapte le mythe à notre façon, et qu'on ne reproduise pas tout au pied de la lettre.

Tu étudie Antigone d'Anouih ?

Nah.

Ah ça a déjà été posté !

Non Armand ce n'est pas Antigone qui a inspiré ce conte, c'est un autre mythe grec dont j'ai oublié le nom mais qui est très célèbre.
C'est un très bon début Dani, c'est très bien que tu veuilles écrire, continue et tu progressera assez rapidement .

Je demandais ça par rapport au sujet de la rédaction. Eh bien je pense que ça s'inspire du mythe d'Orphée et d'Eurydice   , je trouve que ça a bien été adapté.

J'ignore si j'aurais 15, ou la moyenne, avec ce texte... Je suis tellement ridicule niveau rédaction, que je suis obligé de me faire aider par mon père pour réécrire un mythe comme celui-ci. x)

Mdrrr !
Faudrait que j'écrive un truc moi aussi. Un jour où je serai posé et tout, mais je ne vois pas venir ce jour ^^ !

Mais il est magnifique ton sujet de rédaction ! J'aurai adoré en avoir des comme ça ! Quand j'étais petit j'écrivais des épopées grecques ou Moyen-âgeuses à avec un registre épique très prononcé, des trucs de 5 pages parfois (c'était énorme pour mon âge ^^) ! Mais impossible de remettre la main dessus... Pareil pour mes pages de bandes dessinées sur les zombies ou d'autres choses ...

Moi j'ai bien un truc à poster, mais cela se déroule à Paris et ça va être difficile de modifier ça.

C'est pas grave publie quand même .

Comme je l'ai dit l'autre fois j'aime beaucoup ta rédaction Daniel

J'ai moi-même retrouvé l'inspiration et suis en plain écriture. Une sorte d'avant-propos au récit que je fait lire a Rémi depuis plus d'un an  

D'ailleurs il me faut les chapitres suivant ^^ !

Rémi DE KAULLE a écrit:

D'ailleurs il me faut les chapitres suivant ^^ !

Demain promis^^

ce soir j'ai peu de temps. Je suis en plaine rédaction de la chronologie.

Rémi DE KAULLE a écrit:

C'est pas grave publie quand même .

ok^^

Bon, j'ai réécris mon texte, et j'ai changé la fin, pour que mon mythe soit conforme à l'original.

Citation :

Orphée et Eurydice

Orphée Breizh est un jeune homme de vingt-quatre ans. Il est le lointain descendant du roi Œagre de Trace, et de la muse Calliope. Vivant dans la banlieue de Paris, c'est un garçon qui est très connu des parisiennes en raison de son talent musical inné. Grand charmeur, ce virtuose peut séduire toutes les femmes grâce à son ukulélé, son instrument de prédilection.

Orphée avait pour l'habitude de se rendre dans le métro, tous les mercredis matins, afin d'y jouer de la musique pour gagner sa vie. Cependant, lors d'un jour d'hiver, il croisa une jeune femme dans les longs couloirs de la Gare Nation. Ses yeux étaient verts, et ses cheveux bruns. Le jeune homme tombe amoureux de cette créature. Voulant la garder auprès de lui pour toujours, il n'hésita pas à l’interpeller, afin de l'a séduire en jouant du ukulélé. La jeune femme fut, après quelques temps d'écoute, hypnotisée par les sonorités de l'instrument. Elle ne pouvait plus bouger, ni réagir. Orphée en profita pour monter dans un train, avec elle.

Les deux jeunes gens sortirent de la station. Après quelques minutes de marche, ils arrivèrent face à un immeuble haussmannien. Orphée ouvrit un grand portail cocher, puis entra dans la cour de la demeure, en compagnie de la juvénile.

Le virtuose commença à escalader un long escalier, en face de la cour. Soudain, un doberman, probablement celui du voisin, surgit de nulle part, fonçant droit vers la proie d'Orphée. Le chien en a profité pour laisser une jolie marque de crocs sur la jambe de la conquise. De toute évidence, elle ne pouvait se défendre : elle était envoutée. L'homme négligea l'incident qui venait de se produire, et fit fuir le chien. Cependant, la jeune demoiselle fut rapidement mal au point. Elle avait le teint pâle, le front en sueur, et des convulsions. Puis, elle s'évanouit, sous les yeux d'Orphée, qui l'a transporta aussitôt à l'hôpital.

C'était sous une pluie battante qu'Orphée arriva aux urgences les plus proches. Il confia sa tendre victime aux bons soins du médecin, qui après l'avoir ausculté, la plaça en salle de réanimation.

Ainsi, notre protagoniste dut attendre une journée entière à l'accueil, avant de connaître la cause du malaise de la jeune femme. Selon le docteur, elle serait atteinte d'un syndrome orphelin, dénommé Dégénérescence de Van Kromoysies. Cette maladie incurable causerait la défaillance à vie du cœur, et du cerveau.

Néanmoins, le traitement administré à la demoiselle lui permit de se remettre de l'ensemble de ses symptômes, même si l'infection était toujours présente... De ce fait, le docteur autorisa à Orphée de prendre la malade avec lui, afin de la conduire dans la salle d'examens, où elle pourra recevoir un diagnostique de son cerveau. Cependant, il imposa au jeune virtuose de ne pas regarder le visage de la femme. Il était possible qu'elle reconnaisse le visage du jeune homme, et qu'elle fasse une crise qui aurait des séquelles graves pour son cerveau.

Orphée prit connaissance de l'ordre du médecin, et sortit de la chambre, en tenant la malade à la main. Une discussion s'engagea.

« Dis... Comment t'appelles-tu ? dit Orphée
— Eurydice. Et toi ? C'est quoi ton nom ?
— Je m'appelle Orphée. C'est un joli prénom que tu as, Eurydice...
— Ce prénom me dit un truc... Tu pourrais tourner ton visage ? J'ai l'impression de te connaître.
— Euh... Non, pas question ! Je suis désolé.
— Hé ! En fait... Pourquoi tu me tiens la main ?
— Je dois te mener à la salle d'examens, pour qu'on te fasse des tests.
— Ok, ok... Très bien. »

La discussion se termina, et le silence s'installa dans l'ensemble des couloirs de l'hôpital. Orphée était très perturbé par le calme d'Eurydice. En repensant au visage de la jeune femme, le virtuose se sentit très rapidement épris de tentation. Il voulait absolument revoir une seconde fois la physionomie exceptionnelle d'Eurydice : ses cheveux bruns éclatants, ses yeux d'un vert pur... Sous l'emprise du désir, Orphée se retourna brusquement, malgré tout conscient de l'erreur qu'il venait de commettre.

« Mais, c'est... C'est toi qui m'a mit dans ce pétrin ? dit Eurydice, émue
— Oui. J'en suis désolé. Je... t'aime, Eurydice.
— Je... Moi, je... J'ai mal ! »

En tombant dans les bras d'Orphée, Eurydice fit un petit sourire, puis rougit. Elle s'était envolée, devant l'entrée de la salle d'examens, envoûtée par le romantisme de l'homme.

Suite à cela, et pour des raisons inconnues, Orphée a été retrouvé mort, brûlé au second degré dans un bar gay, son ukulélé à la main.

Moi aussi je me suis mis a réécrire^^