Radio Clic FM

ÉDITION SPÉCIALE



Franck Kerner : Madame, mademoiselle, monsieur, bonsoir. Nous bousculons les programmes de Clic FM pour une édition spéciale, une info qui vient à l'instant de nous parvenir. Le Chef du Clan de Mézénas vient d'être élu. Tout de suite, nous retrouvons Lise Carron, en direct de la salle où s'étaient réunis les 55 nobles. Lise, donc, vous nous le confirmez, nous connaissons enfin le nom du successeur d'Émile Bogendorfer ?

Lise Carron : Oui, Franck, c'est en effet après plus de 5 jours de discussions que les nobles se sont accordés sur un nom. Pour l'instant, aucune information ne nous a été donnée mais il semblerait que leur choix se soit porté sur une personnalité qui était, jusqu'à présent, peu connu du grand public. Des noms ont circulé, on a à un moment évoqué le nom de Léna Seborova ou encore celui du propre fils d'Émile Bogendorfer, Clovis, mais toutes ces hypothèses se sont peu à peu effondrées et... attendez... Franck, je vous informe que le Conseil des Nobles va d'un instant à l'autre annoncer sa décision... L'un d'entre eux vient de sortir de la salle... Je m'approche...

Un noble : Mézéniennes, Mézéniens ! Sur décision du Conseil des Nobles, réunis en Session Extraordinaire, le Seigneur Paul Pathyne, de la Maison de Mézzanine, est élu Chef du Clan de Mézénas. Il aura désormais les titres de Prince et Duc de Mézénas. Que tremblest noistres ennemys et quy s'y frottest, s'y piquest. Je vous remercie.

Lise Carron : Voilà, Franck, la déclaration du représentant des nobles qui viennent d'élire le nouveau Chef du Clan de Mézénas, le Duc Paul Pathyne, une personnalité de la vieille noblesse francovare et un prétendant au trône royal puisqu'il descend d'Hubert de Mézzanine. Lise Carron, pour Clic FM, en direct de Girouillan.

Lise Carron : Les candidatures seront closes demain soir à minuit mais il semblerait que tous les partis politiques aient déjà déposé la liste de leurs candidats. Tout de suite, nous retrouvons l'édito de Jean-Michel Aphasie, un édito un peu particulier puisqu'il est consacré au couple Bogendorfer et à leur mystérieuse disparition.


Jean-Michel Aphasie : Mais où sont donc passés Émile et Éva Bogendorfer, le couple vedette de la fin de l'année 2013 ? A Mézénas, les gens ne sont pas tellement rassurés, ils sont même inquiets, pour beaucoup d'entre eux. Il faut dire que dans notre région, la tradition républicaine est fortement ancrée et la population a dans l'ensemble très mal accueilli la restauration de la monarchie. De là à imaginer que le nouveau Chef de Clan, Son Excellence Paul Pathyne, Duc et Prince de Mézénas, ait tenu à faire disparaitre son plus farouche adversaire, il y a tout de même un grand pas que je ne franchirai pas. En plus de cette hypothèse, la plus dramatique, on évoque d'une façon un peu plus réaliste un retrait du couple Bogendorfer de toute vie publique. Ils auraient simplement voulu prendre de la distance, après avoir été si longtemps au coeur de l'actualité. Apparemment, ce n'est pas le cas du fils Bogendorfer, Clovis, et de Nadiya Vallaud, son épouse, qui poursuivent leur carrière politique en ayant rejoint le PSD. Ils sont d'ailleurs tous les deux candidats pour la législative, Clovis étant dans une position très favorable, puisqu'il est deuxième de la liste et candidat à Mézénas et il sera très vraisemblablement élu dimanche prochain. 2013 aura vu l'émergence d'un Bogendorfer, 2014 sera peut-être semblable !


Lise Carron : C'était l'édito de Jean-Michel Aphasie et c'est là-dessus que nous terminons cette édition. Bon début de soirée à tous nos auditeurs, avec Clic FM, bien sûr !

Lise Carron : Tout de suite, nous retrouvons Jean-Michel Aphasie et son invité. Bon début de soirée à tous nos auditeurs !













Jean-Michel Aphasie : Bonsoir à tous. Je rappelle que vous pouvez suivre cet interview sur notre site internet, grâce à la webcam de Clic FM. Notre invité est le jeune tête de liste du parti centriste, Arnaud Maréchal. Bonsoir, Arnaud Maréchal.

Arnaud Maréchal : Bonsoir, Monsieur Aphasie.

Jean-Michel Aphasie : Arnaud Maréchal, 32 ans, diplômé en sciences politiques et en droit. Avocat, en concubinage mais pas d'enfant. Monsieur Maréchal, tout de suite une question que l'on se pose un peu partout. Vous êtes tête de liste pour le Centre, n'est-ce pas un poids trop lourd à porter pour vos jeunes épaules ?

Arnaud Maréchal : C'est une grande responsabilité, et j'en suis conscient. C'est une décision lourde de sens lorsque j'ai décidé de fonder le RCF. Je suis jeune, c'est vrai. Mais cela n'est pas un défaut. Je sais que beaucoup m'attaqueront sur mon âge, Nicolas Vasseur peut témoigner de la méchanté qu'il a dû essuyer sur son âge. Le poids et lourd, mais je suis tout à fait capable de le supporter. Notre pays n'a jamais eu autant besoin d'une nouvelle génération, courageuse, dynamique, ambitieuse.

Jean-Michel Aphasie : Pourquoi vous êtes-vous engagé en politique ?

Arnaud Maréchal : J'ai depuis toujours, une farouche envie d'agir, une envie de faire bouger les choses. Je ne surpporte l'immobilisme qui a tant fait mal à notre pays. Nous devons avancer, et agir. Je veux participer au relèvement de notre pays suite aux troubles que nous avons dû affronter ses derniers jours, semaines. Le pays a du mal à repartir, je veux participer à la relance. En fondant le RCF, je veux également doter les francovars d'un véritable parti centriste, pas comme la FCF qui ne mérite pas son C, non, un véritable parti centriste, indéniablement lié aux valeurs humanistes, sans être angélique. Le Centre a cruellement manqué lors de la IIIe République, je suis là pour changer cela.

Jean-Michel Aphasie : La politique peut-elle encore changer la vie des gens ?

Arnaud Maréchal : Les francovars ont en assez, ils sont las de la politique et des politiciens qu'ils les ont déçus, abusés. La confiance entre la politique et le peuple n'existe plus. C'est compréhensible, suite à la débacle et décadences progressive de la IIIe République. C'est aussi pourquoi je me suis engager, pour mener un combat, pour rétablir la confiance. Les francovars veulent du changement, ils veulent une rupture. Je suis le représentant de cette rupture et de ce changement. Les francovars veulent de la volonté, du dynamisme, du courage et de l'ambition. Ils veulent reprendre goût à la politique ! Et quoi de mieux qu'une nouvelle génération pour ça ? Alors oui, la politique peut toujours changer la vie des gens, mais ils faut des politiques ambitieux, courageux, volontaires !

Jean-Michel Aphasie : La campagne est assez calme, à quoi est-ce dû selon vous ?

Arnaud Maréchal : Le retour de la monarchie a prit de vitesse les mouvements politiques, et nous avons eu droit à une refonte des partis. Le début de la campagne a été véritablement silencieuse, surement dû au prolongement inhabituel des candidatures. Mais, depuis hier, cela s'active. Je ferai moi même un meeting demain, à Micropolia.

Jean-Michel Aphasie : Un centre peut-il être réellement indépendant ? N'êtes-vous pas en quelque sorte obligé de renoncer à certaines idées pour pouvoir gouverner avec un autre parti ?

Arnaud Maréchal : Nous ne devons nous obstiner à être indépendant. Aucun parti politique n'est indépendant pour participer à des coalitions gouvernementales. Si nous avons de nombreux points communs avec la gauche où la droite, c'est normal que nous nous rapprochions d'eux, pour mettre en place ensemble la politique en laquelle nous croyons. Mais, oui, des sacrifices seront nécessaires, pour avoir comme objectif : le consensus et la stabilité. Mais nous ne serons jamais, jamais, un satellite d'un autre parti !

Jean-Michel Aphasie : Quelles seront, selon vous, les priorités du prochain gouvernement ? Sur quoi devra-t-il travailler en urgence ?

Arnaud Maréchal : Le prochain gouvernement devra d'abord rétablir la sécurité des populations, cela fait quelques jours que le calme revient, il faut continuer. Il faut donner la priorité à la jeunesse, avec la monarchie, une nouvelle ère de notre pays est ouverte, nous devons soutenir les jeunes : les motiver, les comprendre et non pas les tyranniser. Une autre priorité sera la relance de l'économie, avec des politiques économiques volontaires.

Jean-Michel Aphasie : Certains affirment que les résultats de l'élection sont déjà connus et que la radicalisation du discours de l'UPF a déplacé le centre de gravité de l'échiquier politique vers le centre. L'UPF est-elle en train de s'isoler ? Est-ce un suicide politique ?

Arnaud Maréchal : Aucun résultat n'est connu tant que le peuple n'aura pas décidé. Je ne veux pas juger les stratégies des autres parti, je ne suis pas politologue. Si l'UPF s'est alliée avec l'UMPF, c'est qu'ils ont des points en communs., qui peuvent peut être les isoler, tout comme les conduire au suicide politique. C'est vrai que nous regrettons leurs alliance avec l’extrême droite : nous avons des points en communs avec eux, mais ils ont suivis l'UMPF, et cela démontre leur amateurisme criant.

Jean-Michel Aphasie : Si vous participiez au prochain gouvernement, quel poste souhaiteriez-vous avoir ?

Arnaud Maréchal : Peut être serais-je Premier Ministre ? (rires). Je ne fais pas de langues de bois, je serai très fier de devenir Ministre de l'Intérieur et de la Justice, ou Ministre de l’Education et de la Jeunesse.

Jean-Michel Aphasie : Certains ténors du PSD, du courant social-minnaudiste, préconise une diminution du nombre de députés à 35. Qu'en pensez-vous ?

Arnaud Maréchal : Chaque chose en son temps. Nous venons à peine de passer à 60 députés. Voyons comment cela va se passer, et comment cela va évoluer dans le temps, sur plusieurs législatures, même si 35 députés, cela me semble trop peu.

Jean-Michel Aphasie : Où serez-vous dimanche soir, à l'annonce des résultats ?

Arnaud Maréchal : Je serai au siège du RCF, où je travaillerai, encore et toujours.

Jean-Michel Aphasie : C'était Arnaud Maréchal, qui estime que 35 députés, c'est trop peu ! On lui souhaite d'en avoir le tiers dimanche prochain !

SPÉCIALE LÉGISLATIVES JANVIER 2014



Franck Kerner : Madame, mademoiselle, monsieur, bonsoir. Les Francovars se sont rendus aux urnes hier et aujourd'hui pour renouveler leur Parlement. Ce soir, nous vous donnerons en direct sur Clic FM les résultats de ces élections. Nous nous intéresserons plus particulièrement au score des têtes de liste, Antoine de Carpentier à Comtat Francovin, Luc Bailly à Châtillon-Vernier, Simone Ramon dans la deuxième circonscription de Micropolia, Arnaud Maréchal à Fux et Alicia Bekkel dans la première circonscription de Micropolia. Lise Carron est avec nous, bonsoir Lise.

Lise Carron : Bonsoir, Franck.

Franck Kerner : Lise, une alliance semble s'être déjà dessinée entre la gauche et le centre, on a constaté ici et là des signes évidents de cette alliance. Selon vous, était-ce une bonne stratégie pour le centre ?

Lise Carron : Je crois que le rapprochement idéologique de la droite libérale et de la droite extrême n'a pas laissé d'autre choix à Arnaud Maréchal. Il a d'ailleurs lui-même vu dans ce rapprochement une preuve de l'amateurisme de l'UPF. Ce parti pourtant démocrate et modéré a choisi d'emblée de durcir son discours et le centre ne pouvait pas faire autrement que de se rapprocher de la gauche. Donc, on ne peut pas vraiment parler de stratégie pour le centre.

Franck Kerner : Arnaud Maréchal a dit avec beaucoup d'humour qu'il serait peut-être Premier Ministre. Selon vous, cela pourrait-il se produire ?

Lise Carron : C'est très peu probable, je pense que le centre n'aura probablement pas suffisamment de sièges pour cela.

Franck Kerner : Vous avez raison. Il est 20h33 et les premiers résultats ne vont pas tarder à arriver. On se retrouve après une courte pause.

Franck Kerner : Lise, je crois qu'un premier résultat nous est parvenu.

Lise Carron : Oui, celui de la première circonscription de Micropolia, qui voyait trois candidats s'affronter dont la tête de liste de l'UVD. Et c'est le candidat de l'UMPF qui l'emporte avec 40% des voix.

Citation :

Jean-Pierre Rochenbach (UMPF) : 40%

Christophe Bailly (PSD) : 37,14%
Alicia Bekkel (UVD) : 22,86%

Franck Kerner : A noter la défaite de la tête de liste UVD, Alicia Bekkel, qui ne recueille qu'un vote sur cinq. Tout de suite, un autre résultat, celui de la deuxième circonscription de Micropolia.

Lise Carron : Et c'est à nouveau une tête de liste qui échoue dans une élection locale. Simone Ramon s'incline face à l'ancienne Présidente du Parlement.

Citation :

Dominique Landry (RCF) : 70%

Simone Ramon (UPF) : 30%

Franck Kerner : Les résultats continuent d'arriver et cette fois, nous prenons la direction d'Almara. Et Nathan Boncoeur s'impose logiquement chez lui.

Lise Carron : Tout à fait. Le candidat de l'UPF recueille près de 47% des voix dans une élection où les candidats ne manquaient pas. Il marque des points, lors de ces élections.

Franck Kerner : La candidate du PSD, que nous connaissons bien à Mézénas, réalise un score assez mauvais, il faut bien l'avouer.

Citation :

Nathan Boncœur (UPF) 46,97%

Nicolas Mandragore (RCF) 25,76%
Delphine Ruffieux (PSD) 19,70%
Henri Schtründinger (UVD) 7,57%

Franck Kerner : La tête de liste du PSD, Luc Bailly, l'emporte à Châtillon-Vernier, chez lui, donc, avec 60% des voix.

Citation :

Luc Bailly (PSD) : 60%

Marie Rochet (UMPF) : 40%

Lise Carron : En effet, dans une élection où il n'avait qu'un seul adversaire, Luc Bailly s'impose assez facilement. On notera tout de même le score correct de Marie Rochet, qui a probablement fait le plein des voix de droite dans cette région traditionnellement de gauche.

Franck Kerner : Faisons une pause d'un court instant. Voici les candidats élus dans 4 circonscriptions sur 9.

Citation :

Jean-Pierre Rochenbach (UMPF)
Nathan Boncœur (UPF)
Dominique Landry (RCF)
Luc Bailly (PSD)

Lise Carron : Luc Bailly est pour l'instant la seule tête de liste élue dans une élection locale, Alicia Bekkel et Simone Ramon ayant échoué.

Franck Kerner : Mais il n'est plus le seul, on m'apprend qu'Antoine de Carpentier emporte l'élection à Comtat-Francovin, face à trois candidats.

Citation :

Antoine de Carpentier (UMPF) : 40,98%

Ann-May Chartrin (PSD) : 26,24%
François Lusignan (RCF) : 19,67%
Antoine Weerdt (UVD) : 13,11%

Lise Carron : Il arrive assez nettement en tête dans cette élection. Il est le deuxième candidat de l'UMPF élu au niveau local.

Franck Kerner : Un résultat nous parvient d'Évrain et l'UMPF semble avoir le vent en poupe dans ces élections locales. Franck Vernouille, anciennement ambassadeur en Armara, est élu. Il distance de peu son adversaire social-démocrate.

Citation :

Franck Vernouille (UMPF) : 44,93%

Marie Embry (PSD) : 43,48%
Bart Hanseels (UVD) : 11,59%

Lise Carron : C'est un retour en politique gagnant pour l'ancien trublion du parti Francovie Unie. A noter le score très décevant de Bart Hanseels. Le parti écologiste ne semble pas convaincre au niveau local.

Franck Kerner : Les résultats de Fux nous parviennent à l'instant. Le fils du Chef de Clan est élu assez facilement face à une candidate de la droite et un écologiste.

Citation :

Arnaud Maréchal (RCF) : 43,40%

Malory d'Aubert (UPF) : 35,85%
Paul Stradt-Enzyn (UVD) : 20,75%

Lise Carron : Arnaud Maréchal réalise un bon score dans cette terre de Fux, traditionnellement de droite.

Franck Kerner : Une nouvelle qui fera plaisir aux électeurs de l'UVD, Alix Üeri est élu à Rémipolis. C'est, je crois, un mini-séisme dans cette région qui a pourtant toujours voté à droite.

Citation :

Alix Üeri (UVD) : 30,51%

Jenifer Kold (UPF) : 25,42%
Samia Hernaut (RCF) : 23,73%
Louis de Vernier (PSD) : 20,34%

Lise Carron : Oui, Franck, un mini-séisme et à plus d'un titre ! D'une part, pour cette victoire relativement confortable du candidat écologiste mais surtout, pour la défaite de la fille du Chef de Clan d'Almara, Jenifer Kold. Autre fait notable à souligner, le total des voix de gauche est supérieur à celui des voix de droite. Peut-être venons-nous d'assister ce soir à un tournant dans la vie politique locale de cette région qui fut longtemps l'un des bastions du RDR.

Franck Kerner : Nous partons cette fois à Mézénas, où le fils de l'ancien Chef de Clan, Clovis Bogendorfer, s'incline devant un écologiste qui est, de surcroît, le seul candidat à dépasser ce soir la barre symbolique des 50%.

Citation :

John Ralphio (UVD) : 51,22%

Clovis Bogendorfer (PSD) : 24,39%
Daniel Marronier (UPF) : 24,39%

Lise Carron : Oui, Franck, John Ralphio réalise là un bel exploit puisqu'il laisse loin derrière ces deux concurrents. La soirée avait très mal commencé pour l'UVD mais elle semble prendre une nouvelle tournure !

Franck Kerner : Voici donc les neuf députés élus dans ces élections locales.




Jean-Pierre Rochenbach (UMPF)
Antoine de Carpentier (UMPF)
Franck Vernouille (UMPF)
Nathan Boncœur (UPF)
Dominique Landry (RCF)
Arnaud Maréchal (RCF)
Luc Bailly (PSD)
Alix Üeri (UVD)
John Ralphio (UVD)




Franck Kerner : Lise, avant que les résultats des votes nationaux nous parviennent, quels enseignements pouvons-nous tirer de ces élections locales ?

Lise Carron : D'une part, l'UMPF a de toute évidence réussi son implantation au niveau local, puisque le parti monarchiste l'emporte dans trois circonscriptions, à Évrain, Comtat-Francovin et dans la première circonscription de Micropolia. La deuxième leçon à retenir et qui semble se dessiner dans ces résultats, c'est l'échec du rapprochement de l'UPF avec l'UMPF qui a pour conséquence une désaffection au niveau local. Ainsi, à Rémipolis, qui a toujours voté pour une droite modérée, c'est un écologiste qui l'emporte et de plus, la gauche progresse et est même désormais majoritaire. La seule victoire de l'UPF est à mettre sur le compte de Nathan Boncoeur, qui a été élu chez lui. C'est la même chose pour le PSD, où seul Luc Bailly est élu au niveau local. Ensuite, c'est peut-être une page qui se tourne avec la défaite de Clovis Bogendorfer, les Mézéniens ont semble-t-il voulu tirer un trait sur l'ancien Chef de Clan et sa famille. Dernière chose à retenir, les deux sièges emportés par le RCF, mais il faut relativiser puisque dans le cas de Dominique Landry, elle n'avait qu'une candidate face à elle et elle aura sans doute été élue par des voix de gauche, l'autre siège ayant été gagné à Fux par le fils du Chef de Clan, face à deux candidats totalement inconnus.