Une fois les journalistes arrivés, François Bogendorfer fit son apparition après avoir salué plusieurs personnesFrançois BogendorferMesdames, Messieurs, chers amis,
Je vous remercie d'être venus si nombreux à cette conférence. Il est, à mon sens, nécessaire que le peuple francovar prenne conscience de sa place dans le Micromonde. C'est le but de cette association.
Ma première conférence sera axée donc sur une situation qui n'est pas acceptable dans le monde des Etats de droit, de la légalité et de la souveraineté. Une situation qui menace à chaque instant la paix dans le micromonde. Je parle bien sûr de ces vendeurs de mort, les organisations militaires privées.
Des organisations, sans existance légale, qui font des fêtes et démonstrations sur Tolpan Plage, des organisations qui ne répondent de personne, n'ont aucune loi et disposent d'armes considérables.
Pouvons-nous tolérer clairement que un sous-marin, sans allégeance, puisse croiser dans nos eaux? Comment assurer la sécurité quand vous pouvez à tout moment être attaqué?
Ces organisations sont des menaces pour le commerce, pour l'économie, pour la sécurité des frontières, des Etats. Actuellement, ce sont plusieurs navires qui croisent dans le Micromonde pouvant décider , dans l'heure, d'attaquer n'importe qui pour une question uniquement financière. Ceux qui vendent la mort ne peuvent avoir le droit de cité dans les Etats démocratiques.
C'est le sens de l'action qui est à donner aujourd'hui, et qu'il n'y a pas. Cela a été évoqué lors du sommet militaire entre Armara, la Francovie et le Valdisky.
Toutefois, je conçoit l'impossibilité de mener la guerre contre ces organisations. D'une part, leur hiérarchie est complexe, d'autre part, ils sont présents partout.
Alors comment faire? Tout d'abord, il faut passer un accord avec le plus d'Etat possible pour interdire, sous peine de représailles militaire, le passage des miliciens dans les territoires de nos Etats. Cet accord devra interdire chaque Etat le recours, le soutien, le financement, la défense de ces groupes et faire d'eux, des criminels poursuivis dans nos Etats.
Sur le terrain, nous devrions être amenés à créer des zones d'exclusions interdisant le passage de ces miliciens dans les zones stratégiques comme à Sorlop et Tesakodi qui sont au fondements de la sécurité et de la stratégie du Sud-micromonde.
Je pense qu'il est temps d'agir, que nous prenions conscience des risques et du besoin de solidarité. Nous avons des alliés, nous avons des amis, nous construisons la coopération économique, créons la coopération militaire pour affirmer le droit et la légalité micromondiale.